Réédition de l’album de Lomepal : du bleu Jeannine au rouge Amina

Après avoir voy­agé, Jean­nine s’est renom­mée Ami­na. Cette phrase con­cerne aus­si bien la grand-mère de Lomepal que la réédi­tion de son dernier album, sor­tie le 25 octobre.


Cov­er de Jean­nine (2018) et cov­er d’Am­i­na (2019)

Depuis que l’o­pus Jean­nine a été dévoilé (aujourd’hui dou­ble disque de pla­tine), l’artiste parisien et son équipe écu­ment les Zénith et les fes­ti­vals de France, de Bel­gique et de Suisse pour nous le faire décou­vrir. Emploi du temps assez chargé en somme. Mais Pal, s’il ne cesse depuis ses débuts de rap­pel­er son égo­cen­trisme, n’en est pas pour autant égoïste, et a régalé ses fans d’un change­ment de pochette et de douze nou­veaux tracks. Et ain­si naquit Ami­na (et non pas « Jean­nine Deluxe », comme il plaisante dans l’émission « C à vous »).

J’voulais juste un break pour pos­er ma hache, mais c’est l’été et j’ai trou­vé des nou­velles mélo » pour me répéter (« Yusuf », Ami­na)

Paré de sept morceaux inédits, de quelques repris­es acous­tiques enreg­istrées à Motor­bass (voir Lomepal nous invite « 3 jours à Motor­bass »), d’une instru­men­tale et du live de « 1000°C » avec Roméo Elvis au Zénith de Paris, Ami­na est un album généreux et tou­jours plus per­son­nel. Les formes sont var­iées, mais le pro­jet artis­tique de fond reste le même : l’émotion. Lomepal pro­pose des nou­veaux morceaux, nou­velles chan­sons même, tout aus­si moros­es et poé­tiques que les précé­dents : « Touch­er les autres c’est mon méti­er, j’ai rien d’autre en vrai » (extrait de son inter­view dans « C à vous »).

Man­quait plus que des larmes pour faire débor­der le vase
Tu sais com­ment c’est, aime-moi jusqu’à c’que ça fasse mal
Rien d’neuf, que le mal
(« Flash », Ami­na)

Cette réédi­tion, tou­jours dédiée à sa mère dont on entend la voix dans l’intro, s’in­scrit dans la con­ti­nu­ité de cette auto-thérapie réal­isée à tra­vers Jean­nine ; peut-être même qu’elle la clô­ture. En témoigne par exem­ple le son « 200 », qui con­dense avec frénésie plusieurs références aux titres du disque bleu, ou encore le feat « Mont­fer­meil » par lequel Lomepal rassem­ble les deux acolytes Caballero et Jean­Jass sur le même album. Et la boucle est bouclée.

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